Nous avons des idées arrêtées dès que nous cessons de réfléchir (Esnest. Renan)..
Pour penser nous disposons d'images, de paroles, de sons, de sensations présentes, projetées dans le passé ou vers le futur
Deux niveaux de pensées se dégagent des langages interne (déductif/intuitif)
► Les pensées conscientes
Volontaires, elles gèrent les décisions et non décisions. La conscience ne fait qu’une chose à la fois. Au présent elle profile, dessine les projections dans le passé et le futur. Elle mobilise la mémoire sensorielle, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.
Imaginer, réfléchir, conscientiser, sont des moyens de faire vivre les pensées présentes, ancrées aux expériences passées ou projetées vers le futur. En réfléchissant nous évaluons par comparaison, déduction, intuition, association et donnons la possibilité à nos pensées de se matérialiser dans une réalité extérieure en multipliant les perspectives d'actions.
► Les pensées inconscientes
Involontaires elles nous font faire les gestes habituels, machinaux qui dépendent des réseaux neuronaux rigidifiés par une utilisation multiple et répétée (les habitudes ou programmations).
Stockées dans notre cerveau, elles se référent aux expériences et aux croyances (constructions mentales) élaborées lors d’événements passés. Face à une décision à prendre ou une action à mener elles font office de réserve dans laquelle notre inconscient va puiser pour stabiliser notre vision du monde. Ancrées à des sensations, images, sons... elles vont stimuler ou inhiber une prise de décision, une action selon qu'elles sont en accord ou en conflit (déclencheur de stress) avec nos croyances.
Ce que nous interprétons comme la Réalité sont des constructions orchestrées par notre cerveau
Intégrées par notre cerveau comme des réalités, les constructions mentales (programmes de réseaux neuronaux) peuvent interférer lorsque nous avons des décisions importantes à prendre ou face à un nouvel événement.
Des automatismes de pensées inconscientes comme conscientes conduisent à l’illusion que ce que nous voyons, entendons et ressentons sont des réalités communes. Revisiter les idées reçues, par un questionnement, pour les déconstruire revivifie nos capacités créatives en offrant à nos pensées un sens nouveau et une fluidité qui stimulent nos ressources.